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<COLLECTION DULCE TREJO

¦ MATRIZ ¦


Recomposition des gestes
Point de départ et d'arrivée de ¦ MATRIZ ¦, le geste est le grand motif manquant tout au long de cette recherche sur le corps.
Des gestes codés, connotés, assumés; la plupart des gestes de notre quotidien sont des gestes qui ont oublié les matrices de mouvement et les expériences de leur provenance.
À la recherche de ces matrices, avant d'émettre un geste pour ¦ MATRIZ ¦, ce processus se veut, surtout, un recueil de gestes, tacitement, composés dont recomposition permet de déployer leurs matrices d'expériences en tant que sources de compositions spatiales.
Cette discrète et prudente recherche se construit à partir de dialogues expansifs avec la plasticienne Sofi Hémon. Elle inclue des entretiens avec des sages-femmes, des discussions autour de l'utérus et la matrice dans la société actuelle et la rencontre en mouvements des corps vivants.

Matrices textuales
Du corps au mot et du mot au corps, une série de matrices s'esquisse.
La partition ici présentée est la première d'une série de cinq matrices textuelles qui réunissent des mots faisant surgir les corps.
À travers 5 dispositifs pédagogiques, nous faisons émerger le corps en tant que matrice porteur d'une expérience somatique d'où les mots proviennent.
Puis nous mélangeons et disposons les mots ainsi obtenus avec des images matérielles de vécus corporels afin de composer de matrices textuelles qui forment de possible partition pour des actions ultérieures encore inconnues.

Ces matrices textuelles s'avèrent être le point de départ pour une collaboration avec le graveur et plasticien mexicain Alfonso Canseco. Par la gravure alternative, il conduira ces matrices à peine esquissées, à une pleine forme.

Alfonso Carlos Canseco Pérez
Fils de paysans, il est né à la ville de San Antonino Castillo Velasco, Oaxaca, Mexique. Il a étudié la licence en Arts Plastiques et Visuels dans l'École de Beaux-Arts de Oaxaca, terminaison en gravure et estampe avec le Maître Shinzaburo Takeda. Il a étudié aussi avec Per Anderson, Horacio Olmedo et Kevin Mc Closkey, entre autres. Son travail a été considéré multidisciplinaire par Arden Aibel Rothstein, président du FOFA, qui a pu contempler dans l'atelier de Canseco une grande diversité des techniques travaillées par le plasticien tout au long de sa trajectoire. Il a obtenu plusieurs prix en arts populaires comme la mention distinguée au 4ème concours FOFA- MEAPO, troisième lieu dans XV concours Benito Juárez, deuxième lieu au concours National de Jeune Artiste de Mexique, et le première lieu dans le concours figures faites de fleur immortelle à « La noche de Rábanos » Oaxaca, México. Son travail a été présent dans plusieurs expositions comme « Arte popular nacional » au Musée de Culture Populaires, Mexico, Mexique ; « Instrumenta Oaxaca » à la galérie Shinzaburo Takeda, l'exposition graphique « Gelaguetza » avec des artistes internationaux, et à l'exposition picturale « The art of giving » Oaxaca, México. Il est présent dans diverses revues, livres et catalogues comme à les revue de graphique « Z », et « OK » à Oaxaca, et le catalogues « Puntos de encuentro,arte en las calles de Oaxaca », « Manos y almas de Oaxaca, el esplendor de muchos pueblos » , « Nuestros pueblos nuestra identidad », « Honrando nuestras raíces, explorando nuestros sueños » y « Jóvenes creadores de arte popular mexicano ». Depuis 2013, il travaille aussi à la transmission des arts plastiques et comme éducateur en arts plastiques en menant des ateliers de peinture, dessin, gravure, cerfs-volants, et masque.

antiportraits
Espace potentiel, dans l'attente de la lumière; l'appareil photo s'avère comme une matrice par excellence.
Pour ¦ MATRIZ ¦, en partant de ce principe, je développe un partage artistique avec le photographe mexicain Francisco Martín.
À partir de l'exploration des possibilités de l'appareil photo sténopé, nous explorons des technique(s) que nous nommons antiportraits : à la recherche de matrices en mouvement d'où émergent nos images.
La photo ici présentée est le premier antiportrait obtenu lors d'une résidence en partage avec le photographe dans la Rencontre d'Arts Vivants- Oaxaca, prise dans la présentation de ¦ MATRIZ ¦ au Musée d'Art Contemporain d'Oaxaca en Mai 2017.

Francisco Martín
est un artiste et journaliste de la région de Yucatán au Mexique. Depuis quatorze ans, il travaille comme photojournaliste en freelance avec des agences reconnues de niveau national et international (Notimex, EFE et Reuters..). Ses images ont été publiées à l'étranger et son travail artistique fut présenté au Mexique, aux Etats-Unis, en Angleterre, en Espagne, au Portugal et plus récemment, en France, à Paris lors de Photo Novembre, en 2014. Francisco Martín a aussi été professeur de photographie au sein de plusieurs universités mexicaines, comme la Universidad Autónoma de Yucatán (UADY) y la Escuela Superior de Artes de Yucatán (ESAY). Depuis plus de 15 ans, son travail personnel se définit et autour de l'exploration plastique grâce à la photographie comme instrument de mesure de la communication humaine. autour des diverses facettes de la civilisation Maya moderne http://franciscomartin77.wixsite.com/jacintokanek



 

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